L'on connaît l'"habilleuse" dans La Journée d'un journaliste américain en 2889:
"Si, depuis tant d'années, on transmet la parole par des courants électriques, c'est d'hier seulement que l'on peut aussi transmettre l'image. Précieuse découverte, dont Francis Bennett, ce matin-là, ne fut pas le demier à bénir l'inventeur, lorsqu'il aperçut sa femme, reproduite dans un miroir téléphotique, malgré l'énorme distance qui l'en séparait.
Douce vision ! Un peu fatiguée du bal ou du théâtre de la veille, Mrs Bennett est encore au lit. Bien qu'il soit près de midi là-bas, elle dort, sa tête charmante enfouie sous les dentelles de l'oreiller.
Mais la voilà qui s'agite, ses lèvres tremblent... Elle rêve sans doute ? Oui ! elle rêve... Un nom s'échappe de sa bouche : "Francis...mon cher Francis !... "
Son nom, prononcé par cette douce voix, a donné à l'humeur de Francis Bennett un tour plus heureux, et, ne voulant pas réveiller la jolie dormeuse, il saute rapidement hors de son lit, et pénètre dans son habilleuse mécanique.
Deux minutes après, sans qu'il eût recouru à l'aide d'un valet de chambre, la machine le déposait, lavé, coiffé, chaussé, vêtu et boutonné du haut en bas sur le seuil de ses bureaux. La tournée quotidienne allait commencer. "
Voici une nouvelle illustration de cette bien pratique invention:
il n'existe pas une cuisineuse/laveuse vaisselle et linge/repasseuse ?
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