Après la réédition d'oeuvres de Gustave Le Rouge, Léon Groc, Jules Lermina,... les Moutons électriques éditeurs proposent un nouveau texte d'anticipation ancienne: Tancrède Vallerey, Un mois sous les mers.
Présentation de l'éditeur:
« Ne sommes-nous pas récompensés de nos efforts ? Avons-nous été fous de braver la sottise des hommes ? De mépriser la haine et la calomnie ? Ce que vous voyez-là n’est sans doute que la frontière d’un immense royaume sous-marin... un royaume que nous allons visiter ensemble, dont nous allons emporter des photographies, dont nous ferons la description dans notre journal de route et que demain nous révélerons aux physiciens modernes. »
Un mois sous les mers de Tancrède Vallerey, constitue un fort bel exemple de la vivacité de la littérature populaire française de l’entre-deux-guerres. Paru en 1937, il démontre avec suspense et une propension à l’émerveillement peu commune que la science-fiction existait en France, sous sa forme actuelle, sans référence obligée à un genre que les Américains s’approprièrent. Les références de Vallerey, ce sont plutôt les récits de Rosny aîné et ceux d’H. G. Wells, donc une tradition spéculative bien européenne — mais le « sense of wonder » est bien là. Narrant les péripéties d’un voyage, non pas dansles grands fonds marins mais bien en-dessous, ce texte faussement linéaire surprend par sa modernité et son implacable mécanique, qui embarque imperceptiblement le lecteur vers une conclusion digne des plus grands classiques.
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