En 1859, la colonisation de l'Algérie en est à ses débuts. Des auteurs comme Joseph Cauvin aspire à des bouleversements dans lesquels les techniques françaises ont un grand rôle. Dans cet extrait de son poème Algérie ( à la forte teinte colonisatrice), il imagine l'arrivée du train :
« Comblez donc les vallons ! éventrez les collines!
« Faites pour les railways flamboyer les usines !
« Ouvrez à la Vapeur un large et beau sillon !
« Et qu'aux champs du Berbère enfin on les disperse
« Ces artères où coule à longs flots le commerce,
« Séve de toute nation !
« Rêve réel ! je vois déjà par la pensée
« La voiture de feu de sa gare élancée,
« Dans nos déserts vaincus courir en rugissant.
« A ce bruit le lion fuit. — De la barbarie
« Ne croirait-on pas voir reculer le génie
« Devant le progrès triomphant?
Plus tard, d'autres auteurs, dont Jules Verne dans L'Invasion de la mer (1905) imagineront de transformer le Sahara en mer intérieure... A cette époque on se souciait peu du respect des équilibres de l'écosystème...
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