Le titre des œuvres
(nouvelles, essais, romans,…) est toujours indiqué dans les
chroniques d'ArchéoSF. Pourtant, dans le cas qui nous intéresse, ce
titre manque. Les ??? soulignent mon ignorance quant à
l'intitulé du texte dont j'ai trouvé la trace dans la presse de
l'époque.
Avis aux chercheurs,
je souhaite pouvoir lire l'ensemble du texte et ne pas me contenter
des bribes que je soumets au lecteur aujourd'hui… A vos collections
d'Art et Médecine pour l'année 1932 !
C'est [...] une belle page d'éloquence que je vous signalerai aujourd'hui, précisément parce que l'éloquence tarde à reprendre dans nos lettres sa part.Elle est de Gabriel Boissy, dans le dernier numéro d'Art et Médecine. Boissy imagine le discours prononcé en 2932, dans mille ans, par le Régent suprême de la F. l. R. M. A., c'est-à-dire de la Fédération impériale des républiques méditerranéennes autonomes. Car le nombril du monde, dont les Grecs avaient sculpté à Delphes le symbole, sera toujours la Méditerranée, aussi longtemps que la planète elle-même n'aura pas changé.Et ce que Boissy porte aux nues, ce sont les travaux immenses qui ont étendu le port de Marseille jusqu'à l'étang de Berre et jusqu'au Rhône, à travers la montagne, travaux magnifiques, accomplis de nos jours, sous nos yeux, dont tous les Français devraient s'enorgueillir et que presque tous ignorent, au contraire. L'éloquente imagination de Gabriel Boissy subjuguera la mémoire la plus ingrate. L'expression littéraire heureuse peut être gratuite sans jamais devenir Inutile, aussi bien. Mais elle sert aussi directement. A proportion de sa beauté.
Eugène
Marsan, in Le Figaro, daté
du 15 mars 1932.
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