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mercredi 20 décembre 2023

Dik, Extrait du journal Pierrette n° du 20 décembre 2023 (1923)

Le journal humoristique Pierrette publié en Indochine (Saïgon) annonce la couleur dès l'en-tête: il s'agit en effet du "seul journal quotidien ne paraissant que deux fois par mois".

 

Dans le numéro du 15 décembre 1923, on trouve une très courte anticipation, signée Dik, annonçant pour décembre 2023 la disparition de Paris 







dimanche 21 mai 2023

Charles Nicolle, Le crépuscule des Hommes (1934)

Charles Nicolle, médecin et microbiologiste, a reçu le Prix Nobel de médecine en 1928 pour ses travaux sur le typhus exanthématique (notamment la transmission du typhus à par l'humain par le pou). Il a écrit plusieurs oeuvres littéraires et une nouvelle d'anticipation dans laquelle l'humanité disparaît peu à peu: "Le crépuscule des hommes" (1934).


Le crépuscule des Hommes

 

La tristesse s'empara pour la première fois des hommes lorsqu'ils reconnurent que la parole hésitait sur leurs lèvres.

Ils n'avaient pas été troublés par les avertissements des compagnons dont l'humeur inquiète dénonçait les conséquences amoindrissantes de chacun des progrès de la monstrueuse entreprise humaine. Comment les auraient-ils écoutés ? Hors ces esprits revêches, qui n'éprouvait l'orgueil de l'achèvement de l'œuvre millénaire. Les hommes goûtaient la commodité d'être de simples pièces dans un ensemble, si bien réglé que, désormais, la machine fonctionnait sans cerveau directeur.

Chacun, à sa place, éprouvait le calme béat que procurent l'assurance du présent et l'insouci des lendemains.

Ceux-là même qui prétendaient ressentir gêne ou crainte, quelle résistance eussent-ils pu opposer ? Révolte, arrêt conscient, retour en arrière, tout changement était devenu impossible.

Aussi, nulle émotion n'avait agité la société humaine lorsque mourut l'écriture. Il y avait beau temps que les sons se transmettaient sans qu'il fut besoin du truchement des signes. Dans un monde où tout était sensations et images, à quoi bon cette survivance des âges inférieurs ? La tradition n’avait plus l'excuse d'être exemple ou leçon. L'avenir serait conforme au présent. Rien d'un passé désuet, aussi bien que de ses méthodes, ne valait d'être retenu. Depuis longtemps, l'usine humaine économisait l'inutile.

La parole était un bien si ancien ; elle se liait si étroitement à la pensée que, la sentant fuir, les plus insensibles du troupeau éprouvèrent confusément que leur intelligence se trouvait diminuée par cette perte. L'émotion fut passagère. La parole se retira lentement S'exprimant moins aisément, même en leur langage intérieur, les hommes ressentirent moins l'affreuse privation.

De ce jour, toutefois, data leur tristesse. Point de gaîté dans le silence. Nulle joie animale qui remplace la musique d'échange des lèvres.

Ce fut sur un peuple muet, apathique, comme le sont les bêtes, que sévit la catastrophe. Fissure, rouille, usure, quelle qu'ait été la nature de l'accident, un jour vint où la machine s'enraya. Nulle œuvre de raison qui n'ait sa fin. Seule, la vie se perpétue parce que des forces aveugles la renouvellent.

La crise avait frappé sensiblement, en même temps, les diverses sociétés humaines. Elles ne se distinguaient guère. Toutes avaient été édifiées, elles évoluaient d'après un système pareil, depuis que l'extension de la civilisation, détruisant cent peuples divers, en avait fondu cent autres en une même race.

Tel groupe subit brusquement l'atteinte et, désemparé, disparut. Réduits lentement, certains purent résister.

Les survivants s'éparpillèrent en clans, et l'homme se retrouva isolé devant la nature. Il avait entretenu ses forces physiques par la pratique disciplinée des exercices. Ses muscles lui permirent la lutte.

Longtemps après le grand désastre, les humains continuèrent d'habiter des demeures de pierre ou de boue séchée.

Incapables de remédier, autrement que par des moyens de plus en plus grossiers, aux dégâts inévitables, il leur fallut, un jour, quitter ces retraites.

Indifférents au crépuscule des hommes, les chats s'y maintinrent. Ils reprirent une vie nocturne en lutte avec les rongeurs qu'affaiblissait la privation des commodités de leur existence parasite.

L'humanité ne bâtit des huttes. Elle reprit le chemin des cavernes et des abris sur la berge des cours d'eau paresseux. Son industrie s'était réduite à ce que produit le travail des mains.

Nul souci du galbe, nul décor des poteries. Le long esclavage de l'usine avait détruit toute originalité. A son tour, le goût de la symétrie suivit la logique dans sa chute.

Les brutes humaines poussaient, à grands cris, leurs maigres troupeaux. Oublieuses du retour des moissons, elles menaient paître les bêtes par les marais verdoyants ou bien les fourrés aux feuilles tendres. Des milliers d'injectés dévoraient animaux et gens ; certains s'installaient sur leurs peaux.

A reprendre la vie sauvage, les taureaux se rebellèrent. Il fallut que l'homme engageât des combats avec eux. Il n'y prenait pas toujours l'avantage. Las de courir, il laissa s'enfuir chèvres et moutons. Le cheval avait disparu depuis l'ère des moteurs.

Le jour vint où les chiens se séparèrent des hommes. Un pacte, renouvelé fidèlement au cours des siècles, unissait le destin des deux espèces.

Les chiens avaient accepté la misère commune. Hâves, ils suivaient la troupe nomade ; décharnés, ils veillaient de nuit au dehors des huttes, disputant à l'avidité des fauves les débris et les squelettes. Les femelles trahirent en s'unissant à des loups. Dans leurs fils, l'homme connut ses ennemis les plus cruels.

Abandonnée de son compagnon, incapable de retenir les bêtes domestiques que les carnassiers exterminèrent, la race vécut de fruits, de menu gibier forcé dans ses trous, d'escargots, d'œufs dérobés aux creux des nids. Pourchassée par les fauves, sans armes que des gourdins, elle chercha sa sécurité dans les arbres.

Elle s'y confinait quand, sous le poids de longs orages, les fleuves, mêlant leurs eaux, envahirent les forêts où s'étaient réfugiés les humains. Les bandes terrifiées virent les flots entourer le pied des arbres. Un vent affreux fouettait les branchages. L'un après l'autre, arrachés par la tourmente ou paralysés par le froid, petits, femmes, hommes glissaient, s'abattaient dans les eaux. Il semblait aux derniers survivants que, mû par une colère monstrueuse, l'Esprit des arbres secouait les grappes humaines afin d'en finir plus vite avec cette vermine détestée.

Alors, sur la terre affranchie, dans les sauvages mers, aux libres champs de l'espace, par toute la nature désormais harmonieuse, recommença le règne des êtres sans raison.

 

Charles Nicolle, « Le crépuscule de Hommes »,
Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 25 août 1934.

 

samedi 15 avril 2023

Henri Strentz, La machine suprême (1936) 3/3

 Henri Strentz (voir sa page Wikipedia) est un polygraphe qui a écrit une nouvelle relevant de la science-fiction. Dans La machine suprême il imagine un dispositif tout à fait merveilleux-scientifique! ArchéoSF la publie en trois épisodes. Lire le premier épisode , lire le second épisode.

 


A ce moment et à plusieurs reprises, on frappa à sa porte. Enfin, celle-ci s'ouvrit et livra passage à un jeune homme en habit de soirée.

— B'jour, mon oncle ! s'écria le nouveau venu en jetant un regard circulaire dans la chambre.

Pas de réponse.

— T'as tort de laisser ta clef sur la porte ; il t'arrivera quelque chose de désagréable.

Même silence.

— Mon oncle, s'étonna l'intrus en découvrant le physicien, tu t'es harnaché ! Tu as tout à fait l'air d'un scaphandrier !

Bien qu'habitué à ses fantaisies, jamais il n'avait surpris son parent dans un tel appareil et absorbé de la sorte. Dormait-il ? Etait-il tombé en catalepsie ?

— Une explosion ne le dérangerait pas... Ah ! ces savants !... Que vois-je ? Tu as mis ta redingote ! Ta cravate blanche ! Où donc vas-tu ? Te marier ?... Voyons, réponds-moi ? Es-tu dans la lune ?... Ah ! les palmes ! Mon oncle est palmé ! Elle est bien bonne !... Pas de blague : tu n'es pas mort, hein ?

Et il appliqua son oreille contre le dos du physicien.

— Non, le cœur bat... Sacré tonton !... Mon oncle, écoute-moi si tu ne veux pas me répondre. Peut-être te montreras-tu moins indifférent. Voilà : la nuit est en folie, la plus belle des maîtresses m'attend dans un taxi au bout de la rue et je n'ai plus un maravédis... Tu es mon seul espoir !

Il vit alors la main du savant tourner le commutateur sur lequel elle était arrêtée, puis disparaître, en même temps que la manche de sa redingote retombait vide de son bras et que tous ses vêtements se dégonflaient de leur contenu. Ça, c'est raide ! s'exclama le neveu au comble de la stupéfaction.

 

A peine dix secondes s'étaient écoulées depuis que le corps de Stanislas Bardanne avait rejoint ses sens au seuil de la clairière indoue, quand, après constaté, dans un éblouissement de légitime fierté, que sa substance véhiculée à travers l'espace, atome par atome, puis rassemblée, avait, suivant ses prévisions, rétabli ses formes humaines, le savant éprouva une grande angoisse.

— J'ai fait un quart de tour de trop, tout y a passé ; me voilà joli ! J'aurais dû, au moins, en laisser une, là-bas, pour assurer, mon retour, se murmura-t-il en regardant ses mains.

Stanislas Bardanne, nu comme un ver, ayant perdu contact avec sa machine, conjecturait, effaré, que les atomes qui le constituaient se trouvaient ainsi dans l'impossibilité de rejoindre leur point de départ. Il avait pensé à tout, sauf à cela.

Il ne bougeait pas, dans la crainte de sortir de la zone des courants peut-être encore capables d'assurer son retour. Involontairement, il se mit à sourire en imaginant la tête que feraient ses collègues lorsqu'ils apprendraient sa disparition et qu'on avait trouvé ses habits soutenus par une armature et enchaînés à une machine bizarre.

Soudain, il entendit, très proche, un rugissement qu'il reconnut pour être celui du tigre.

— Il ne manquait plus que cela ! soupira-t-il en songeant avec amertume que sa vie, son secret et sa gloire allaient probablement finir dans l'estomac d'une bête féroce.

 

— Mon oncle ! Mon oncle ! Où es-tu ? lamentait son neveu à l'autre bout du inonde. Je n'ai tout de même pas la berlue : il était là, il n'y est plus !

Il en demeurait tout anéanti, quand, sous ses mains, il sentit la redingote du savant se remplir subitement d'un corps.

— Oh ! Tu m'as fait peur ! s'écria-t-il avec un accent de surprise joyeuse.

—- Qu'est-ce qu'il y a ? fit tranquillement Stanislas Bardanne après avoir enlevé son casque et en tournant la tête vers lui.

— Il y a... il y a que tout cela c'est trop fort pour moi, répondit le neveu de plus en plus ébaubi.

— Ah ! c'est toi !

— Oui, et pardonne-moi d'être entré ici sans ta permission.

— Ta visite m'enchante, mon ami.

— C'est bien la première fois... Mais, dis-moi, il y a un instant… tu n'étais pas là ?... Tu faisais... sans doute... ton petit tour ?

— Oui, je faisais mon petit tour, acquiesça le savant avec un sourire bonhomme.

Cependant, si le neveu se contentait de savoir son oncle un peu sorcier pour ne pas chercher à comprendre ce qui s'était passé, ce dernier, habitué à remonter sans cesse de l'effet à la cause, se montrait plus curieux.

— Voyons : est-ce toi qui as touché à cela ? demanda-t-il au jeune homme en lui désignant une des manettes. Et surtout ne réponds pas uniquement pour dire quelque chose.

— C'est possible : en m'approchant de toi, tout à l'heure, j'ai peut-être bien heurté un de ces machins-là.

— Alors, sans le vouloir, tu m'as rendu un fier service ? Tiens, voilà cent francs pour faire la fête : car j'imagine que tu n'es pas plus riche qu'à ta dernière visite.

Comme l'intrus manifestait maintenant son désir d'en savoir davantage :

— Va retrouver ta belle, lui intima son oncle en le poussant vers la porte ; je t'expliquerai ça un jour que les minutes te seront moins précieuses.

Et le neveu s'en fut, laissant son oncle qui, après avoir béni le hasard providentiel de cette visite, se promit d'user désormais de sa machine avec plus de circonspection et de prendre soin de préparer, à l'endroit où il voudrait aller « faire un petit tour », des vêtements, ainsi que des provisions et des armes.

— Tout est utile dans la vie, même les neveux qui ne sont bons à rien, murmura Stanislas Bardanne.

Puis il bourra sa pipe de « caporal », l'alluma et se mit à la fumer lentement, afin d'envisager de sang-froid ce qu'il lui restait à accomplir.

FIN

Henri Strentz

samedi 8 avril 2023

Henri Strentz, La machine suprême (1936) 2/3

Henri Strentz (voir sa page Wikipedia) est un polygraphe qui a écrit une nouvelle relevant de la science-fiction. Dans La machine suprême il imagine un dispositif tout à fait merveilleux-scientifique! ArchéoSF la publie en trois épisodes. Lire le premier épisode.



Et, plus curieux de surprendre la conversation des louches acolytes que de jouir du succès de sa tentative, il prêta toute son attention.

— Je vous le répète, Tom, vous n'avez pas l'étoffe que réclame une pareille audace, reprochait à l'autre celui qui semblait le plus volontaire.

— Vous le verrez bien, mylord.

— Alors, demain à Victoria à 9 h. 45 ; tenez-vous sur le quai, je vous donnerai les dernières instructions : ici, les murs ont des oreilles.

— Serviteur, mylord.

— En attendant, prenez toujours le « joujou ».

Et il lui glissa dans la main un objet que le physicien reconnut être une bombe.

Les deux complices se regardèrent sans parler, puis leurs yeux se portèrent autour d'eux comme s'ils se sentaient gênés par une présence hostile.

— Mylord !

— Quoi ?...

— Vous avez raison : on nous épie.

— Vous voyez partout des fantômes depuis, que vous avez si proprement étranglé ce pauvre Sullivan qui nous était pourtant bien utile !

— Nous sommes brûlés, vous dis-je.

— Filons ; en passant, vous jetterez le « joujou » dans la Tamise.

 

D'un coup de commutateur, Stanislas Bardanne avait rejoint sa chambre de Paris. Il ôta son casque et réentendit les bruits de la fête populaire et le ronflement du moteur.

—- Pour un début, je ne suis vraiment pas mal tombé, murmura-t-il. Quel précieux auxiliaire je ferais pour la police !

Puis il s'abandonna à la joie de sa réussite.

— Enfoncé l'anneau de Gygès, les chemins de fer, les autos, l'avion ! s'écria-t-il avec délire. A moi les secrets des rois, des diplomates, des assassins, tous les secrets ! plus de guerre, puisque ça se saura dès les prémices et qu'on pourra ainsi la déjouer ; le règne enfin de l'entente forcée, la seule efficace.

Et le tango qu'exécutait l'orchestre de la rue se transfigura en marche triomphale.

Mais, s'abaissant à des considérations moins généreuses :

— Quel nez vont faire mes chers détracteurs ! pouffa-t-il. Tout à coup, il se demanda s'il n'avait pas rêvé. Cédant à un besoin de contrôle, il releva un nouveau point sur la mappemonde et manœuvra les aiguilles des cadrans de position.

-— Voir, cette fois, me suffira.

Il se recoiffa du casque et tourna le commutateur. Son regard plongeait dans une obscurité livide animée d'une prodigieuse palpitation ; et, au fur et à mesure que sa main poussait une manette assurant le déplacement en profondeur, une grandissante phosphorescence éclairait un étrange et glauque paysage embroussaillé. Brusquement, un énorme poisson lui offrit à un mètre sa gueule effrayante et ses deux yeux rougeâtres exorbités. D'une torsion de la queue, le monstre vira et disparut dans le mystère d'une forêt d'algues.

— Un bon moyen de prendre un bain sans se mouiller ! ricana le physicien. Sa vue s'était arrêtée sur le fond de la mer. Une multitude de mollusques, d'annélides, d'actinies, de méduses, de toutes sortes de céphalopodes irradiant des feux de rubis, d'émeraude, de diamant et de saphir, lui révélait la plus belle illumination ainsi que la richesse de la flore et de la faune abyssales.

Soudain, il découvrit, revêtue d'une carapace de madrépores et de coquillages, la vieille épave d'une frégate dont les flancs crevés lui permirent de reconnaître qu'elle recelait un chargement de lingots d'or.

— Ma première prospection ! ne put s'empêcher de s'exclamer Stanislas Bardanne avec ravissement.

Déjà il avait retrouvé sa chambre et enlevé son casque. Non, ce n'était pas un rêve ! Il se pinça tout de même à en crier, puis se dilata dans un frénétique rire d'orgueil.

Cependant il lui restait un dernier essai à tenter qui, s'il était concluant, l'autoriserait à décerner à son invention le nom de Machine Suprême. Il chercha un autre point sur la mappemonde, tourna les aiguilles des deux cadrans, se recoiffa du casque et poussa le commutateur.

Instantanément ses yeux de Parisien nocturne contemplèrent le lever de l'aurore sur le plus beau paysage du monde. Sa projection sensorielle se situait juste au seuil d'une clairière qui s'étendait, parce de fleurs exotiques, sous un ciel encore piqué de pâles étoiles. Une douce fraîcheur s'insinuait dans l'atmosphère chaude, et, au pied des arbres, la terre jonchée de feuilles inconnues semblait molle encore des eaux d'un orage de la nuit. Au-dessus du savant, parmi de grosses branches, gambadaient par centaines de petits singes agiles, en même temps qu'une profusion d'oiseaux invisibles saluaient d'un hymne merveilleux la naissance du jour. Stanislas Bardanne, ou plutôt ses sens translatés, demeurait saisi par la luxuriance de cet éden embaumant la tubéreuse et qu'il respirait avec volupté. Son « moi » avait le diamètre de la terre. Sa pensée et ses sens étaient ici, son corps là-bas, Il entendait battre son cœur à quelques milliers de kilomètres et frémissait comme un dieu de cette expansion formidable... Le moment était arrivé où, par l'intervention d'un autre courant, il allait peut-être accomplir le plus grand miracle de la Science. Sa main s'était portée à tâtons sur un commutateur ; il n'avait plus qu'un geste à faire ; mais il hésitait, cette fois, devant l'inconnu...

 

La suite (et fin) au prochain numéro!