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mardi 10 juin 2014

Maurice Renard, Le Péril bleu (1912, critique)

En 1912 paraissait cette courte critique du roman Le Péril bleu de Maurice Renard. La particularité de ce petit article est qu'il se trouve dans les pages de Le Bugey, revue de la société savante locale.
De ce fait, l'attachement aux racines territoriales du roman est mis en avant.



Le péril bleu, par Maurice Renard, un volume in-12; 372- pages. — Société des éditeurs, — Louis Michaud, 168 Boulevard St Germain Paris — prix, 3 fr, 50.


Bien qu'il ne puisse être présenté au public comme une étude d'histoire locale, le livre de M. Maurice Renard intéresse au plus haut point le Bugey, puisque le drame terrible et passionnent qu'il décrit a pour théâtre la vallée de Belley, le Colombier et les environs d'Artemare, de Culoz et de Seyssel, en un mot tout ce coin de province que Fursy, dans sa chanson rosse a baptisé « le petit bout d'Ain ».
Cet ouvrage constitue en lui-même, le Péril bleu, dont il porte le titre ; dès qu'on en a lu les premières pages, on est entraîné, en effet, à ne le plus quitter et on se sent attiré vers lui par une force invincible, analogue à cet appel du vide, qui, dans le roman de M. Maurice Renard, peuple de nos compatriotes le monde à la fois matériel et invisible que les savants occupent à cinquante kilomètres au dessus de nous, dans l'abîme azuré.


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