Thea von harbou (1888 - 1954 ) n'est sans doute guère connue, elle fut pourtant une grande romancière populaire allemande dans la première moitié du XXe siècle même si son nom fut entaché de son adhésion au NSDAP en 1940.
On lui doit pourtant deux romans importants du fait de leur adpatation cinématographique par Fritz Lang: Metropolis en 1926 (traduit une seule fois en France en 1928) et Une Femme dans la Lune en 1928 (traduit l'année suivante en France).
Si Metropolis est l'un des films les plus célèbres (il est même inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO), Une Femme dans la Lune reste méconnu (en français le déterminant est devenu La au lieu de Une pour le titre du film).
Il y a quarante ans (contre trente dans le film) les théories du professeur Manfeld ont été raillées par d'autres scientifiques quand il prétendait qu'il y a de l'or sur la Lune.
Pourtant l'expédition financée par des magnats et dirigée par Hélius atteint la Lune. Bien sûr l'oeuvre repose sur des théories scientifiques aujourd'hui abandonnées comme la présence d'une atmosphère, des tempêtes de neige lunaires, ...
La plus extraordinaire découverte est celle de ruines majestueuses sur la face opposée de la Lune, des ruines d'or!
Et quand il faut faire repartir l'aéronef lunaire vers la Terre, l'un des membres de l'équipage se sacrifie sans savoir que Frida fait de même :" je préfère mourir avec toi dans les déserts de la lune que de vivre sans toi dans les paradis de la terre"
Il y a du roman feuilleton et du mélodrame dans cette oeuvre mais aussi la continuation du "roman de la Lune", ce satellite qui fascine l'humanité et qui reste le seul objet extraterrestre sur lequel l'homme a posé le pied.
Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei.
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