Le capitaine Luc La Raie ramène le jeune roi des Kouriles chez lui (ben oui il y a un roi des Kouriles, tout le monde sait cela mais à la lecture de quelques aventures où il apparaît on ne sait pas trop s'il s'agit d'un Chinois, d'un Japonais, un Asiatique c'est sûr mais l'auteur mêle allègrement tous les peuples de la lointaine Asie, on trouvera par exemple des lamas - les prêtres, pas les animaux - tibétains dans le désert de Gobi).
« une tête monstrueuse sortit de l'eau. Elle était dix fois plus grande qu'une tête d'éléphant, percée de deux yeux en boules de feu, grands comme des assiettes. Sa gueule entr'ouverte, découvrant des crocs redoutables, pouvait avaler deux hommes à la fois. Tout autour de cette tête hallucinante se dressait une chevelure bizarre, ruisselante d'eau. Mais autour du cou et tout le long des ondulations du corps, le serpent de mer était recouvert d'écailles de nacre et d'argent, miroitantes au soleil avec un éclat fulgurant. »
Le récit, comme toute la collection, est écrit « à la va comme je te pousse » (on se demande d'ailleurs si Récits express n'est pas le nom de la collection mais le mode d'écriture...), c'est parfois drôle à lire, c'est souvent très fastidieux...
Sacha Ivanov, Le Serpent de mer, Récits express, n°43, 1937
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