En 1930, paraît aux éditions des Portiques La Grande panne de Théo Varlet mais ce n'est qu'en 1933 que la Revue de la quinzaine du Mercure de France publie la critique suivante:
La
Grande Panne
de
M.
Théo
Varlet
est
un
excellent
roman
de
merveilleux
scientifique
et
qui,
fort
bien
mené,
à
la
cadence
d'un
reportage,
ne
cesse
un
seul
instant
d'intéresser.
D'une
tentative
pour
atteindre
la
lune,
en
obus-fusée
(cet
obus
fait
un
peu
Jules
Verne),
une
«
astronaute » américaine
a rapporté des poussières cosmiques qui, traitées aux rayons
Roentgen, développent un pullulement de corpuscules, puis de
végétations, puis de monstres du genre des Xipéhuz
de M. J.-H. Rosny aîné. Cette faune se nourrit d'électricité,
elle désorganise de fond en comble le machinisme terrestre, jusqu'à
ce qu'on lui coupe partout les courants. Si l'intrigue amoureuse que
M. Varlet a cru devoir insérer dans son récit y paraît falote, en
revanche l'appareil para-scientifique de celui-ci est remarquablement
composé. Il faut retenir, à sa base, la notion très probable que
notre mode d'existence est une fleur de serre exceptionnelle qui ne
dure que grâce à l'écran de l'atmosphère contre la nocivité de
l'éther; que nous sommes une localisation très particularisée, et
isolée sous vitre, de la vitalité universelle; en désaccord
complet avec elle. La
Grande Panne
révèle une imagination d'une qualité rare et de fortes
connaissances chez son auteur.
In
Mercure de France,
1933
Une des péripéties du tome 3 de la BD la Brigade Chimérique :D
RépondreSupprimerHommage du scénariste à la proto-SF! :)
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