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ISSN 2496-9346

jeudi 4 avril 2019

[critique] Pierre Desclaux, Robur, maître de l'or (1946)

Pour ce neuvième billet de la série V. Magazine, nous nous plongeons dans le numéro 82-83 du 28 avril 1946 avec la critique du roman de Pierre Desclaux,Robur, maître de l'or (publié en 1945). La critique est signée par G.-H. Gallet (qui avait chroniqué X.P. en feu ! de Pierre Devaux, que quatre romans de science-fiction dans le numéro du 17 mars 1946L'Ile des vertus de Henri Drouin dans le numéro du 14 avril 1946). A aucun moment le chroniqueur ne précise que ce roman est à l'origine paru en feuilleton dans Sciences et Voyages en... 1921 (sous le titre Le Maître du monde illustré par Etienne Le Rallic) puis dans Le Petit journal illustré en 1935 (sous le titre Robur, maître du monde illustré de photographies).





Quand le policier veut se faire invisible 

L'invisibilité est un vieux rêve de l'imagination. mais elle contient un élément d'impossibilité qu'un peu de raisonnement suffit à déceler. Si l'homme invisible est complètement transparent, ses yeux aussi sont transparents. Or, ces organes doivent arrêter le lumière pour la transformer en sensations lumineuses et non pas la laisser passer. des yeux invisibles ne pourraient pas voir et l'Homme invisible serait Aveugle. Si Pierre Desclaux semble avoir négligé commodément ces lois de l'optique dans son roman Robur, maître de l'or, par contre il retrouve toutes les qualités de logique de l'ancien rédacteur en chef de "Police-Magazine" quand il s'agit de développer les palpitantes péripéties de la lutte de son héros - invisible à volonté - contre ce Maître de l'Or qui veut devenir Maître du Monde. (N.F.F. éd., 42 francs).





Gallica a mis en ligne récemment plusieurs années de publication de V Magazine. Ce périodique édité par le Mouvement de Libération Nationale (à partir du 23 septembre 1944) est au départ un magazine plutôt politique avant de s'orienter vers une revue un peu légère dont les principaux acteurs sont les nudistes de multiples fois mis en scène et des pin-ups afin de proposer aux lecteurs quelques images osées.

Par commodité nous utilisons la dénomination V Magazine même si le titre a beaucoup varié tout comme les sous-titres l'accompagnant (successivement VV MagazineVoir Magazine, Voir et avec les sous-titres "L'Hebdomadaire du M.N.L"., "L'Hebdomadaire du reportage",...).

Dans les pages de V Magazine, on peut repérer, entre 1944 et 1948 pour les 184 numéros disponibles sur Gallica, une trentaine de textes et dessins relevant de la prospective ou de la conjecture.



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