Les Nouvelles aventures de Victor Vincent semblent ne jamais pouvoir avoir de fin. Sans cesse, plus ou moins adroitement (souvent moins que plus), le capitaine Ricardo fait rebondir les intrigues, ajoute de nouveaux personnages, de nouvelles péripéties, plus délirantes les unes que les autres. Nous avions laissé Victor Vincent, pilote de la RAF mais... belge, avec ses amis sur un nouveau satellite de la terre mis en orbite par des Nazis revanchards (rien qu'avec ces quelques lignes, on sent poindre le nanar de première catégorie, voir la chronique de Futura City). Alors qu'ils triomphent, manque de chance, La Reine des Montagnards les capturent. Elle est Karama, reine d'Urtus, petite planète grande comme la Lune, où les "humains" ne peuvent véritablement vieillir et sont condamnés à mourir jeune. Les savants d'Urtus ont l'idée de kidnapper quelques Terriens pour découvrir le secret de la vieillesse. Forcément, ça tombe sur Victor Vincent et ses amis. Avec bon sens, Morrison beugle: "Le meilleur moyen de vieillir, c'est de ne pas mourir, hell and devil!".
J'ai déjà exprimé tout le bien que je pensais des qualités littéraires de Gustave van Loo (nom véritable de l'auteur signant Capitaine Ricardo) lui reconnaissant cette capacité incroyable à synthétiser tout ce que les séries B ont de meilleur. L'univers ici décrit participe de cette synthèse naïve et par bien des côtés surréalistes. retenons une nouvelle fois la belle couverture de Fred Funcken avec ces vaisseaux spatiaux-traîneaux, ces combinaisons rouges et ces deux rayons laser colorés!
Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei
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