En 1878 avait lieu l'Exposition universelle à Paris. C'était l'occasion de faire connaissance de toutes les nouvelles avancées scientifiques et techniques. Ce fut aussi une mine pour les humoristes qui "inventèrent" de nombreux objets incongrus ou moquèrent les inventions proposées.
Le Trocadéroscope publié en 1878 relève de cette approche humoristique et ArchéoSF vous invite aujourd'hui à découvrir "un nouveau bock". Les amateurs de bière apprécieront sans doute le côté pratique de ces nouveaux verres indispensables!
UN NOUVEAU BOCK
On sait que depuis déjà longtemps les limonadiers parisiens étaient à la recherche de la canette inépuisable, c’est- à-dire d’une canette de laquelle ils puissent tirer, sans la vider, quinze ou seize bocks de bière au moins.
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Des progrès très-rapides avaient été faits en ce sens, et déjà une foule de verres de modèles fort ingénieux avaient donné d’excellents résultats.
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Mais c’est à l’Exposition que nous avons vu le véritable modèle du genre.
Dans un établissement que nous ne nommerons pas, par pudeur patriotique, nous avons relevé le dessin en coupe et élévation des verres servis aux consommateurs.
Le voici:
Daubray appelle ces bocks-là des coquetiers qui font de l'embarras.
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Nous croyons qu'après ce système de récipient ne recevant rien, il reste peu de chose à faire pour les perfectionneurs.
Ou alors il faudra carrément servir la bière dans des chopes-thermomètres qui auront à peu près cet aspect :
Ou, mieux encore, sur une bille de billard.
Ce qui est bien étonnant, c’est que Messieurs les cafetiers n’aient pas songé à employer, pour servir leurs bocks, ces verres truqués dont le liquide enfermé dans l’épaisseur des parois et du fond donne au moins l’illusion.
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