Le Quinzinzinzili, revue publiée par
la Société des Amis de Régis Messac, atteint son vingtième
numéro. Si tous les numéros parus n'ont pas le même intérêt pour
l'amateur d'anticipation ancienne (par exemple le n° 19 était
consacré à la Littérature prolétarienne avec un dossier sur Henri
Poulaille), ce numéro 20 fait partie des incontournables.
Au sommaire l'on trouve en effet un
dossier de 16 pages consacrées à la SF avec un fil conducteur que
l'on pourrait résumer à « la question des origines ».
On y trouvera des articles sur les polémiques quant aux origines du
fantastique et de la science-fiction, sur Hans Ryner (avec notamment
un long article de Natacha Vas-deyres « Hans Ryner ou la
science-fiction merveilleuse » ), deux articles de Jean-Guillaume
Lanuque, le premier s'interrogeant sur les raisons du regain
d'intérêt pour les textes de la branche française ancienne qui
constituent une part de la science fiction parfois occultée (1), le
second présentant l'ouvrage de Natacha Vas-Deyres, Ces Français
qui ont écrit demain. Utopie, anticipation et science-fiction au XXe
siècle (Editions Honoré Champion, 2012) enfin des articles de
Régis Messac sur des oeuvres relevant de la science fiction.
Le numéro est donc particulièrement
riche pour l'amateur de science fiction ancienne et apporte des
éclairages pertinents sur notre domaine de prédilection!
(1) Jean-Guillaume Lanuque cite des
exemples de rééditions depuis une quinzaine d'années - voir par
exemple le travail mené avec les éditions Publie.net pour lacollection ArchéoSF! - ainsi que des travaux de recherches menés
par des amateurs de cette littérature d'imagination scientifique
dont Jean-Luc Boutel ou votre serviteur, les réutilisations
contemporaines de ce patrimoine et les explications que l'on peut
apporter à ce surprenant regain d'intérêt.
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