Si le véhicule électrique est revenu sur le devant de la scène, c'est en fait une énergie aussi ancienne que l'automobile. Une petite vignette sur le sujet avec notamment l'Oeuf de Paul Arzens, le prototype Ford Berliner et le scooter électrique Flankel.
ISSN
ISSN 2496-9346
mercredi 26 décembre 2012
mardi 25 décembre 2012
Joyeux Noël !
Pour fêter ce Noël 2012, une petite carte de voeux datant d'avant la première guerre mondiale (vers 1910) et portant les références: National Series N°921.
Source de l'image: Delcampe
lundi 24 décembre 2012
Enigme du lundi : rébus conjectural
Aujourd'hui et parce que c'est le temps des fêtes enfantines, voici dans le cadre de l'énigme du lundi, un rébus.
samedi 22 décembre 2012
Jules Verne s'invite chez Chapal & Panoz
Chapal, plus connue sous le nom de La Dame au Chapal, celle-là même qui réalise les couvertures de la collection ArchéoSF chez Publie.net, et Jiminy Panoz, designer de livres numériques, proposent sur leur blog Chapal & Panoz de (re) découvrir La journée d’un journaliste américain en 2889 de Jules Verne et Merry Christmas from Mars. C'est donc Noël avant l'heure !
Les ebooks sont à découvrir sur le site Chapal & Panoz !
vendredi 21 décembre 2012
Le nouveau numéro du Quinzinzinzili est disponible!
Le Quinzinzinzili, revue publiée par
la Société des Amis de Régis Messac, atteint son vingtième
numéro. Si tous les numéros parus n'ont pas le même intérêt pour
l'amateur d'anticipation ancienne (par exemple le n° 19 était
consacré à la Littérature prolétarienne avec un dossier sur Henri
Poulaille), ce numéro 20 fait partie des incontournables.
Au sommaire l'on trouve en effet un
dossier de 16 pages consacrées à la SF avec un fil conducteur que
l'on pourrait résumer à « la question des origines ».
On y trouvera des articles sur les polémiques quant aux origines du
fantastique et de la science-fiction, sur Hans Ryner (avec notamment
un long article de Natacha Vas-deyres « Hans Ryner ou la
science-fiction merveilleuse » ), deux articles de Jean-Guillaume
Lanuque, le premier s'interrogeant sur les raisons du regain
d'intérêt pour les textes de la branche française ancienne qui
constituent une part de la science fiction parfois occultée (1), le
second présentant l'ouvrage de Natacha Vas-Deyres, Ces Français
qui ont écrit demain. Utopie, anticipation et science-fiction au XXe
siècle (Editions Honoré Champion, 2012) enfin des articles de
Régis Messac sur des oeuvres relevant de la science fiction.
Le numéro est donc particulièrement
riche pour l'amateur de science fiction ancienne et apporte des
éclairages pertinents sur notre domaine de prédilection!
(1) Jean-Guillaume Lanuque cite des
exemples de rééditions depuis une quinzaine d'années - voir par
exemple le travail mené avec les éditions Publie.net pour lacollection ArchéoSF! - ainsi que des travaux de recherches menés
par des amateurs de cette littérature d'imagination scientifique
dont Jean-Luc Boutel ou votre serviteur, les réutilisations
contemporaines de ce patrimoine et les explications que l'on peut
apporter à ce surprenant regain d'intérêt.
jeudi 20 décembre 2012
Hetzel à Sèvres
La bibliothèque de Sèvres (Ile de
France) possède un important fonds Hetzel créé en 2000
régulièrement mis en avant lors d'expositions. La première
exposition a eu lieu du 14 au 2 décembre 2000 (« Hetzel une
grande maison d'édition au XIXe siècle ») d'autres ont suivi
en 2001 (« Eugène Froment peintre à la Manufacture de Sèvres
- Illustrateur chez Hetzel et Cie, éditeur »), 2004-2005
(« Deux collections pour la jeunesse » exposition
consacrée à la Petite bibliothèque blanche et Les albums Stahl),
en 2008 (« Jules Verne et le Magasin d'Education et de
Récréation »).
Chaque exposition a été l'occasion de
réaliser un catalogue abondamment illustré.
Le premier catalogue dont nous vous entretenons aujourd'hui présente la
création du fonds Hetzel à la Bibliothèque-Médiathèque de Sèvres
et propose une histoire de la maison Hetzel, une bibliographie des
ouvrages parus en librairie et donne des éléments sur l'histoire de
la famille Hetzel. Chaque partie présente une bibliographie
sélective.
L'histoire de la maison Hetzel est
racontée en quelques pages qui donnent des éléments biographiques
sur Pierre-Jules le fondateur et son fils Louis-Jules (qui cède en
1914 le fonds à Hachette) et le catalogue dresse la liste les
principaux écrivains et illustrateurs de la Maison Hetzel. On y
trouve les noms de Balzac, Stahl, Sand, Hugo par exemple pour les
écrivains de littérature générale et les illustrateurs Edouard
Riou, Emile Bayard, Léon Benêt dit Benett, Georges Roux (pour n'en
citer que quelques-uns). Du côté des littératures de l'imaginaire,
citons Les Scènes de la vie privée et publique des animaux
illustrées par Granville avec la collaboration de Balzac,
Nodier, George Sand, Alfred de Musset, Les Voyages extraordinaires
de Jules Verne, Les Romans d'aventures et Les Scènes de la
vie de collège dans tous les pays d'André Laurie, La
Découverte des Mines du roi Salomon de Rider-Haggard...
La seconde partie propose « un
classement descriptif [des] productions à partir des motifs
d'ornementation des plats supérieurs ». On y trouvera par
exemple les « plaques à combinaison », les « plaques
de série » puis la « bibliothèque des succès
scolaires », les « Albums Stahl » et la « Petite
Bibliothèque blanche ». Chaque type est illustré d'exemples
reproduits en couleurs. Quelques romans conjecturaux sont indiqués..
Les amateurs s'intéresseront ainsi aux mérites et valeurs
respectifs des plats à « encadrement de filets noir et
branches de chênes » et des « cartonnages monochromes à
l'éventail, deux éléphants - dos à caisson ».
Enfin la troisième partie rappelle le
lien étroit entre Sèvres et Hetzel. En effet, « dès 1842
Pierre-Jules Hetzel loue à Bellevue une maison » et « le
15 novembre 1868 Sophie Hetzel achète une maison à Sèvres que la
famille occupe depuis au moins 1865 ». Viollet-le-Duc, ami de
PJ Hetzel intervient pour planifier un agrandissement en 1874. Il ne
s'agit pas de la résidence des Hetzel au temps de la maison
d'édition mais d'une maison de campagne, en revanche les héritiers
y vivent au moins jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale et sans doute
jusqu'en 1966 (si un lecteur connaît la date de cession de la
maison, je complèterai avec plaisir).
Catalogue d'exposition, « Hetzel une grande maison d'édition au XIXe siècle », 14 novembre-2 décembre 2000, Bibliothèque-Médiathèque de Sèvres, 38 pages, 2000.
Libellés :
Archéologie textuelle (essais et critiques)
mercredi 19 décembre 2012
Ch.-H.-A. Gamain, Le stellarium (1937)
Les
attractions scientifiques sont très anciennes. Au XIXe siècle avec
la multiplication des «expositions» (universelles,
coloniales, internationales, spécialisées,...) les ingénieurs et
inventeurs rivalisent d'ingéniosité pour présenter au public des
attractions époustouflantes.
Du
25 mai au 25 novembre 1937 a lieu à Paris une exposition spécialisée
sur le thème «Les arts et les techniques dans la vie
moderne ». Dans ce cadre est présenté le «stellarium»
de M. Gamain dont il ne reste pas de trace mais que l'on peut
découvrir dans des articles de presse de l'époque comme celui qui
suit extrait du journal Ric et Rac (n° 427 daté du 12 mai 1937). Source du texte: Gallica.bnf.fr.
Le
stellarium
L'observation
que
nous pouvons
faire
des splendeurs
célestes
ne saurait
l'être
que
d'une manière
limitée,
puisque nous
sommes,
à cause
de
notre
pesanteur,
assujettis
à
nous déplacer
au
fond
de
l'océan
aérien,
nommé
« troposphère »,
à
la
manière
des crustacés
marins
qui errent,
lentement,
au
fond
des
océans.
M.
Ch.-H.-A.
Gamain
nous
offrira,
cours
Albert-1er, le
moyen
d'échapper,
au
moins
en
imagination, à
notre
prison
terrestre
et
cela
d'une façon
vraiment
fort
curieuse:
grâce
à
un voyage
interplanétaire,
qu'il
va
présenter
à l'Exposition
et
qui
sera
un
des
«
clous
»
scientifiques
de
celle-ci.
Mais,
suivez-moi
plutôt.
***
Le
voyageur
interplanétaire
qui
désirera
accomplir
le
trajet
Terre-Mars,
aller
et
retour
(retour, surtout,
à
moins
que,
dégoûté
des
hommes, il
ne
préfère
en
demeurer
éloigné
pour
toujours),
se
rendra,
comme
tout
voyageur
qui
se
respecte,
à
la
gare
d'embarquement,
située
en
sous-sol.
Aucun
lampadaire
n'éclairera
ce
sous-sol.
Je vous
entends.
Vous
craignez
de
ne
point
pouvoir vous
diriger
dans
cette
voie
d'accès
où
régnera,
pensez-vous,
une
obscurité
complète.
Pas
du
tout.
Ne
craignez
rien,
car
l'inventeur
a réalisé
le
plus
merveilleux
et
le
plus
original
système
d'éclairage
que
vous
puissiez
imaginer.
Le
tapis
couvrant
le
sol,
les
parois,
de
ravissantes
fleurs
lumineuses
colorées
féeriquement,
sans
l'intervention
de
la
moindre
ampoule
ou
de
la
plus
infime
source
habituelle
de
lumière, vous
guideront
dans
votre
marche.
Mais,
allez
voir
et
croyez-moi,
lorsque
je
vous
dis que
cette
introduction
au
voyage
est
déjà
par elle-même
une
surprise
des
plus
charmantes
dont
vous
me
permettrez
de
ne
point
vous
gâter l'agrément
par
des
révélations
scientifiques
sur
la
façon
dont
elle
est
obtenue.
Un
peu
de mystère
ne
messied
pas
en
la
circonstance,
A la
gare,
où
vous
ne
vous
étonnerez
pas
de
trouver un
chef
de
station,
vous
vous
embarquerez
dans
l'une
des
huit
fusées
qui
viendront
chacune
à
son
tour,
conduite
par
un
pilote
(spécialisé,
cela
va
sans
dire,
et
vêtu
en
costume
de
l'an
2000),
absorber
ses huit
passagers.
Un
doux
ronflement
et,
sans
heurt,
la
fusée pénétrera
dans
un
appareil
de
lancement
puis,
en
route
pour
l'infini.
***
A
droite
ou
à
gauche
des
voyageurs,
confortablement
assis,
des
hublots
seront
autant
d'énormes yeux
de
65
cm.
de
diamètre,
ouverts
sur
les
espaces
bleu
de
nuit
où
scintilleront
des
millions
d'astres
incandescents.
Certaines
étoiles
vous
paraîtront
tout
proche
et
d'autres
extraordinairement
lointaines.
-
Mais,
voyons,
Madame,
n'ayez
pas
peur
! Vous n'avez
rien
à
craindre.
Vous
serez
à
nouveau
revenue
sur
cette
Terre,
à
laquelle
vous
tenez
tant,
dans
moins
de
cinq
minutes.
Regardez
donc,
plutôt.
Il
n'y
a
que
trente-cinq
secondes
que
vous
êtes
dans
les
cieux
et
déjà
vous
avez
atteint
la
fameuse
stratosphère
illustrée
par
les
ascensions
de
Picard,
Cosyns,
Stewens,
etc.
Tenez,
voici
Mars,
avec
ses
soi-disant
canaux.
Comme
c'est
curieux,
la
fusée
en
fait
le tour
et
se
dirige
vers
Jupiter,
en
traversant
l'essaim
des
petites
planètes.
En
passant,
admirez
les
anneaux
dont
Saturne
a
eu
l'originalité
de
s'entourer.
Maintenant,
nous
voici
hors de
la
Voie
lactée
et,
partout,
luit,
chacune
avec
sa
«
brillance
»
spéciale,
les
étoiles
qui
font
la
beauté
de
nos
nuits
d'été.
La
traversée
des
gaz
lumineux
de
la
queue
d'une
comète vient
de
se
produire
sans
accident.
Vous savez,
pourtant,
qu'ils
sont
toxiques.
***
Malheureusement,
tous
les
plaisirs
ont
une
fin et
le
voyage
interplanétaire
s'achève.
La
Terre apparaît,
à
présent,
aux
yeux
des
passagers,
comme
un
immense
globe
lumineux
sans
relief. Elle
est
sillonnée
de
lignes
noires
(les
cours
d'eau),
et
de
taches
noires
étendues
sur
la presque
totalité
de
la
surface
et
qui
sont
les océans.
La
fusée
a
enfin
atterrit
;
mais,
personne
ne
vous
interdit
de
recommencer
le
voyage, avec
un
plaisir
accru,
à
la
deuxième
fois, par
l'appréciation
plus
exacte
du
charme
des choses.
Roger
SIMONET
Sylvain Ageorges, Sur les traces des Expositions universelles de Paris-1855-1937, Éditions Parigramme, 2006.
En accompagnement musical, cette oeuvre de Federico Mompou "Souvenirs de l'exposition" ( 1937): mor vidéo
Libellés :
Archéologie scientifique et technique,
Ric et Rac
mardi 18 décembre 2012
Jules Verne en carte postale: Mistress Branican
La bibliothèque de Sèvres possède un fonds Hetzel qu'elle met régulièrement en valeur. Pour promouvoir ce fonds elle a éditée des catalogues ainsi qu'une carte postale reproduisant la couverture d'un cartonnage pour un roman qui n'est pas le plus connu de Jules Verne, Mistress Branican (1890) qui relève de l'aventure et du roman géographique et non de la science-fiction.
lundi 3 décembre 2012
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