Les Ruines de Paris est une anthologie publiée aux formats numériques dans la collection ArchéoSF en juin 2015.
Cette année, Les Ruines de Paris passe au format papier ( la version numérique est toujours disponible et la version papier donne accès à cette version numérique) à partir du 6 avril 2016.
Vous pouvez précommander Les Ruines de Paris en cliquant ICI.
SI vous préférez la version numérique, elle est disponible ICI
Au sommaire de l'anthologie :
1/ Maurice Saint-Aguet, Les Ruines de Paris
2/ Santillane, En l'an 5000
3/ Louis-Sébastien Mercier, Que deviendra Paris
4/ Alfred Franklin, Les Ruines de Paris en 4875
5/ Victor Hugo, Le Temps et les cités
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Comment les archéologues du futur découvriront Paris ? Que restera-t-il de la Ville Lumière et que pourra-t-on déduire vestiges incompréhensibles? Humour, réflexion sur la destinée des civilisations, exploration aventureuse et même amours sont au menu de cette anthologie composée de textes parus au XIXe siècle.
120 pages
12,50 euros
parution 6 avril 2016
ISSN
ISSN 2496-9346
samedi 27 février 2016
vendredi 26 février 2016
Paul Lacombe, De l'histoire considérée comme science (1894)
Paul Lacombe (1834-1919), historien et archiviste, a donné son oeuvre majeure De L'histoire considérée comme science en 1894. Il est un des pivots essentiels de l'historiographie moderne, annonçant l'école des Annales et fut loué pour les concepts qu'il a mis en place par Fernand Braudel.
Paul Lacombe tranche dans une fin de siècle marquée par l'histoire-narration du roman national et montre l'importance du temps long et critique l'histoire événementielle.
Dans De L'histoire considérée comme science, il fait mention de l'Uchronie de Charles Renouvier et défend l'idée que l'histoire peut être source d'expérience grâce à l'imagination: ce que l'on appelle aujourd'hui de manière commune l'uchronie.
Paul Lacombe tranche dans une fin de siècle marquée par l'histoire-narration du roman national et montre l'importance du temps long et critique l'histoire événementielle.
Dans De L'histoire considérée comme science, il fait mention de l'Uchronie de Charles Renouvier et défend l'idée que l'histoire peut être source d'expérience grâce à l'imagination: ce que l'on appelle aujourd'hui de manière commune l'uchronie.
Je dois dire ici quelques mots d'une sorte d'expérience qui est seule possible en histoire : l'expérience imaginaire. Supposer par la pensée à une série d'événements une tournure autre que celle qu'ils eurent, refaire par exemple la Révolution française. Beaucoup d'esprits trouveront sans doute que cela constitue un ouvrage vain, sinon même dangereux. Je ne partage pas ce sentiment. Je vois un danger plus réel dans la tendance qui nous porte tous à croire que les événements historiques ne pouvaient pas être autrement qu'ils n'ont été. Il faut se donner au contraire le sentiment de leur instabilité vraie. Imaginer l'histoire autrement qu'elle ne fut, sert d'abord à cette fin. Après cela, les bénéfices secondaires tiennent à la façon dont l'expérience est construite : à la connaissance des hommes qu'on y apporte, à la logique avec laquelle on suit dans leurs conséquences les changements imposés à l'histoire. Un penseur éminent, M. Renouvier, avec qui il est très honorable de se rencontrer, a très bien aperçu l'utilité de l'expérience imaginaire. Il nous en a donné un exemple dans l'Uchronie, ouvrage aussi remarquable par l'exécution que louable dans son principe.M. Renouvier a appliqué l'idée de l'expérience imaginaire à l'histoire accidentelle, aux événements. Je crois le procédé de nature à être encore plus fécond dans l'histoire science. Supposer telle institution autrement qu'elle n'a été, supposer même l'homme général autre qu'il n'est dans quelqu'une de ses parties, je pense hautement que cela est bon à faire; aussi l'ai-je fait. Je rappelle au lecteur les suppositions que je me suis permises au sujet des besoins alimentaires et génésiques qui seraient restés inconscients; de l'air respirable, devenu un objet d'appropriation privée et de répartition, comme le sol terrestre sans parler d'autres imaginations dispersées dans ce volume. Il se peut que j'aie tiré du procédé un faible parti ; mais je tiens toujours qu'en de meilleures mains il pourrait être très profitable.
Paul Lacombe, De L'Histoire considérée comme science, éditions Hachette, 1894
Libellés :
Archéologie textuelle (essais et critiques),
uchronie
jeudi 25 février 2016
Dans l'espace : une série de 25 images (1/2)
Into Space est le titre d'une série de 25 images que l'on trouvait dans les paquets de cigarettes. Si la date n'est pas indiquée, elle se situe sans doute vers 1960.
La série présente une histoire du vol humain et de la conquête spatiale mais aussi des anticipations tout à fait futuristes (si je puis me permettre) que vous découvrirez la semaine prochaine !
1. L'avion des frères Wright
2. Le premier dirigeable (celui d'Henri Giffard)
3. Le premier ballon à air chaud (frères Montgolfier)
4. Vol libre dans les Alpes
5. La première fusée à fuel liquide
6. L'obus de Jules Verne
7. Laïka
8. Spoutnik en vol
9. Spoutnik II
10. "Sea-Slug" de la Royal Navy (missile sol-air 1ère génération)
11.Vaisseau spatial aterrissant sur la Lune
12. Jupiter "C"
13. Combinaison spatiale (coupe)
Suite jeudi prochain !
La série présente une histoire du vol humain et de la conquête spatiale mais aussi des anticipations tout à fait futuristes (si je puis me permettre) que vous découvrirez la semaine prochaine !
1. L'avion des frères Wright
2. Le premier dirigeable (celui d'Henri Giffard)
3. Le premier ballon à air chaud (frères Montgolfier)
4. Vol libre dans les Alpes
5. La première fusée à fuel liquide
6. L'obus de Jules Verne
7. Laïka
8. Spoutnik en vol
9. Spoutnik II
10. "Sea-Slug" de la Royal Navy (missile sol-air 1ère génération)
11.Vaisseau spatial aterrissant sur la Lune
13. Combinaison spatiale (coupe)
Suite jeudi prochain !
Libellés :
Archéologie en image,
conquête spatiale,
espace
jeudi 18 février 2016
20000 lieues sous les mers (1916) [cinéma]
En 1916, Stuart Paton réalise 20,000 Leagues Under the Sea film muet inspiré des romans de Jules Verne Vingt mille lieues sous les mers et L'Ile mystérieuse. Les spectateurs purent découvrir des scènes sous-marines peu communes à l'époque.
Le site de la librairie de New York propose quelques images du film reprises sous forme de cartes à collectionner dont l'intérêt est la présence de couleurs.
Scaphandriers descendant du sous-marin
Une découverte au fond des mers
Prêt à faire feu
Le torpillage du navire ennemi
lundi 15 février 2016
jeudi 11 février 2016
Quelques "cigarette cards" d'anticipation
The New York Public Library donne accès à une collection numérique importante. En fouillant, on trouve de nombreuses images d'anticipation. Voici une petite sélection de "Cigarette Cards", objets publicitaires largement diffusés. Elles font partie de la série The Age of Power & Wonder qui compte 250 images (nous ne reprenons que les images ayant une dimension science-fictionnelle, ce n'est pas le cas de toutes les images de la série, loin de là, la numérotation reprend celle originale). Cette série devait être diffusée en Afrique du Sud car on trouve au dos un texte bilingue Anglais et Afrikaans.
11. Un nouveau paquebot
12. L'aérodrome du futur
13. La télévision du futur
54. L'homme voyagera-t-il dans l'espace?
147. Comment Londres pourrait être éclairée
11. Un nouveau paquebot
12. L'aérodrome du futur
13. La télévision du futur
54. L'homme voyagera-t-il dans l'espace?
147. Comment Londres pourrait être éclairée
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